Florence Roulleau dirige l’agence Class & Chic Hôtesses à Dijon, une référence en Bourgogne–Franche-Comté dans le domaine de l’événementiel. Elle était l’invitée de l’émission Femmes d’action sur Diversité FM, le 23 octobre dernier. Extraits.
Photos : Christophe Remondière
Pau-Paris-Dijon
Laure Mattioli : Florence, tu n’es pas bourguignonne de naissance. Tu es née où ?
Florence Roulleau : Je suis née à Pau dans les Pyrénées-Atlantiques. Je n’y suis pas restée longtemps, car ma famille a suivi mon père, fonctionnaire de police, qui a été très vite muté à Paris.
LM: Ce qui t’a amené à bouger beaucoup, plus petite ?
FR : Oui, la principale ville où j’ai grandi est Paris. Paris intra-muros, où nous avons bougé d’arrondissement en arrondissement.
LM : Jusqu’à quel âge es-tu restée à Paris ?
FR : Jusqu’à seize ans. À ce moment-là, mon père a obtenu une mutation à Dijon.
LM: Ce n’était pas trop difficile de quitter Paris ? La vie parisienne est quand même différente ?
FR : Oui, on garde toujours des souvenirs et la nostalgie de la ville qui est magnifique.
Un parcours atypique
LM : À Dijon, quelles ont été tes études ?
FR : J’ai d’abord passé un bac littéraire et arts plastiques. J’ai ensuite fait partie des premières alternances en 1999 quand j’ai effectué un contrat de qualification d’assistante commerciale dans une entreprise de travail temporaire.
LM : C’est une bonne idée l’alternance. Apprendre un métier tout en apprenant la théorie est une formation complète.
FR : Oui, il n’y a pas mieux quand on veut découvrir un métier sur le terrain. Ensuite, j’ai passé trois ans au sein de la Police nationale.
PM : Pour faire comme papa ?
FR : Oui, c’est un peu ça. Comme adjointe de sécurité, dans le cadre des emplois jeunes. Et là, aussi, j’ai fait partie des premiers emplois jeunes. J’ai été affectée à Police Secours, à la police de proximité de Talant, à la brigade du centre-ville. Puis, j’ai intégré le service communication de la place Suquet.
L’accueil événementiel
LM : L’accueil événementiel, c’est quelque chose d’assez important. C’est la première image que montre une entreprise, c’est aussi un gage de sérieux.
FR : L’accueil évènementiel est un véritablement métier. Ça demande beaucoup de travail en amont et une réelle expertise dans plusieurs domaines, que ce soit les ressources humaines, la gestion administrative ou la gestion commerciale. C’est un poste d’encadrement très polyvalent. Il faut pouvoir maîtriser plusieurs sujets. On a plusieurs casquettes en tant que responsable…
LM : Comment en es-tu arrivée à voler de tes propres ailes ?
FR : Je voulais goûter à l’entrepreneuriat. Cette forme de liberté m’attirait aussi. En 2010, j’ai créé ma propre agence Class & Chic Hôtesses avec mon associée Émilie Lioger… Et à ce jour, nous avons quatre-vingts hôtesses réparties sur la Bourgogne–Franche-Comté.
Séquence culture
LM: Tu fais aujourd’hui le métier de tes rêves, mais quand tu étais petite, quel métier te faisait rêver ?
FR : Plus jeune, j’aurais rêvé être conservatrice de musée. Le destin en a voulu autrement. Mais ça reste un domaine qui me passionne : visiter des musées, s’intéresser au patrimoine. La France est très riche à ce niveau-là.
LM : Et justement, en Bourgogne, à Dijon, qu’est-ce que tu nous conseillerais d’aller voir ?
FR : Le musée des Beaux-Arts à Dijon évidemment. Le musée de la Vie bourguignonne aussi. On est très, très bien lotis à Dijon.
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