En lançant le DS3 Crossback, la marque française premium s’attaque au marché des SUV « chics et urbains ». Le nom de celle qui devait l’essayer pour Femmes en Bourgogne s’est imposé de lui-même : la Beaunoise Sandrine Riger gère à la bonne destinée de LBA, les centres d’affaires « chics et urbains » de Beaune et de Dijon.
Par Andréa De Cesaris
Photos : Bruno Pradier
Avec le DS3 Crossback, DS Automobiles ne cache pas son ambition de devenir le leader du segment des SUV compacts premium. Il faut dire qu’en moins de dix ans et en particulier avec la réussite du DS7 qui est devenu le SUV de sa catégorie le plus vendu dans notre pays, le constructeur incarne le luxe à la française.
Sandrine Riger n’est pas insensible au charme de la marque. Elle qui roule au quotidien dans une compacte allemande se félicite « de voir que les finitions sont largement au niveau de [ma] voiture ». Les choix des matériaux de la planche de bord sont très valorisants. Les standards attendus pour une marque premium sont bien là, avec un petit quelque chose en plus. « Ils ont même repris les codes de la joaillerie, semble t-il. » Cela dégage un charme latin qui la distingue vraiment de ses concurrentes. À l’image de sa ligne extérieure qui en impose tout en restant élégante et féminine.
Mais les sensations au volant comptent tout autant pour la piquante brune, qui parcourt plus de 30 000 kilomètres par an pour notamment circuler entre ses deux centres d’affaires et de coworking de Beaune et de Dijon. « Je suis assez exigeante avec mes autos car j’y passe beaucoup de temps. J’attends à la fois du confort, de la puissance et de la place pour ma famille. Là je suis comblée car, comme on me l’avait promis, DS a mis l’accent sur un confort de roulement qu’on ne connaissait pas dans ce niveau de gamme. On a l’impression de rouler sur des coussins d’air. »
TENTÉE PAR LA VERSION ÉLECTRIQUE
Sandrine Riger semble comblée et s’amuse à tester la réactivité du moteur en doublant un enjambeur du côté des petites routes de Puligny-Montrachet, le prestigieux village qu’elle est si heureuse d’habiter depuis 12 ans. Un an après la création de ses centres d’affaires. Tout d’abord à Beaune, siège de l’entreprise, où elle deviendra vite incontournable. Puis à partir de 2012 à Dijon. Et depuis, quel développement ! LBA Dijon se déploie désormais, tout près de la gare, sur plus de 1 000 mètres carrés. « Nous pouvons nous définir comme centre d’affaires et de coworking mais notre activité première reste la location de locaux équipés à l’année, notamment pour de grands groupes. Des clients qui sont là, pour certains, depuis pas moins de sept ans non stop. D’autres sont au contraire en demande d’un lieu pouvant s’adapter à leurs besoins de calendrier, de temps ou de postes de travail. Notamment pour les nombreux groupes qui engagent des missions sur des périodes plus ou moins longues dans notre région. » LBA, ce sont aussi trois salles de réunion à Beaune et à Dijon. Sandrine Riger vient d’investir dans des écrans connectés, « sorte d’immenses tablettes qui répondent à l’importante demande des entreprises qui ont des équipes dans toute la France mais aussi l’international ». « Pour les réunions à distance, ces outils sont vraiment extraordinaires car ils permettent de conduire une vidéo-conférence tout en présentant un document, en le corrigeant et en l’envoyant en temps réel aux autres participants. Les caméras qui zooment directement sur l’interlocuteur prenant la parole et les équipements son dernière génération nous ont convaincus. De la haute technologie mais facile à prendre au main, tant pour nos équipes que pour nos clients », résume Sandrine Riger.
Ces équipements répondent à la demande écologique de nombreuses entreprises à l’heure où le nomadisme est devenu la norme. « Le respect de l’environnement est devenu une priorité. Le fait que nous soyons situés à côté des gares de Beaune et de Dijon et que nos locaux dijonnais soient desservis par les deux lignes de tram constituent de sérieux atouts. D’ailleurs si j’ai adoré le moteur essence de ce DS3 Crossback, je me laisserais facilement tenter par la version E-Tense. » Comprenez « 100 % électrique ». Le premier de la deuxième génération du groupe PSA. On peut être chic, urbaine et penser à l’avenir de la planète, non ?