Parce que la maîtrise de l’anglais est devenue indispensable dans l’hôtellerie et la restauration, l’Union des métiers de l’industrie hôtelière Côte-d’Or et Wall Street English s’associent pour proposer des formations à la langue de Shakespeare aux professionnels.
« L’ouverture de la Cité internationale de la gastronomie et du vin ne fera qu’accélérer le phénomène auquel nous assistons depuis plusieurs années, déjà renforcé par le classement des Climats du vignoble de Bourgogne au Patrimoine mondial de l’Unesco : les touristes étrangers sont de plus en plus nombreux à venir en Bourgogne, ce qui impose à nos professionnels de maîtriser la langue anglaise. » Isabelle Grandin, secrétaire générale de l’Union des métiers de l’industrie hôtelière (Umih) Côte-d’Or, est une convaincue, à tel point qu’elle-même a décidé de perfectionner son anglais en suivant des cours à Wall Street English.
Question de montrer l’exemple d’une certaine manière ! « L’anglais est certes requis pour prétendre à un poste de réceptionniste dans un hôtel, mais nous constatons qu’il est indispensable en fait pour l’ensemble des professionnels qui travaillent dans les hôtels et les restaurants, souligne Aurélie Buatois, consultante chez Wall Street English à Dijon. Parce qu’ils sont en contact avec les visiteurs étrangers, les femmes de chambre comme les serveurs des cafés et des restaurants doivent maîtriser cette langue internationale. Il est devenu impensable de ne pas être capable, par exemple, de présenter la carte du restaurant à un touriste ne parlant pas le français. » D’où le partenariat signé en décembre 2019 entre l’Umih Côte d’Or et l’école spécialisée dans l’enseignement de l’anglais, dirigée à Dijon et dans six autres villes du Centre-Est dont Chalon-sur-Saône par Pierre Doucet et Nicolas Courbet.
Des programmes adaptés aux contraintes de la profession
« La mise en œuvre de programmes de formation est d’autant plus aisée qu’il existe des dispositifs de financement qui permettent de prendre en charge tout ou partie des coûts, via le budget de formation des entreprises ou les fonds des Opco [ndlr : opérateurs de compétences] », explique Isabelle Grandin. « Les programmes, qui sont proposés en présentiel comme en distanciel, sont compatibles avec les horaires de travail et les contraintes des personnels de l’hôtellerie-restauration, ajoute Aurélie Buatois. Notre offre de formation repose notamment sur une plateforme à laquelle les stagiaires ont accès librement, depuis leur smartphone ou leur ordinateur, et à laquelle ils peuvent se connecter dès qu’ils ont par exemple 15 ou 20 minutes disponibles. »
Selon le niveau de départ des stagiaires, les cours, assurés par des enseignants de langue anglaise maternelle auprès de petits groupes de quatre à six personnes maximum, permettront de reprendre les bases de l’anglais et d’explorer le vocabulaire spécifique à l’hôtellerie et à la restauration. Il existe 20 niveaux différents, du débutant à l’expert, ce qui garantit un apport de connaissances adapté au niveau de chaque élève. « De ce fait, l’apprentissage de l’anglais est véritablement valorisant, il contribue à apporter aux stagiaires des connaissances transversales qui leur seront utiles de toute façon, indépendamment de leur métier, y compris dans leur vie personnelle quand ils voyageront par exemple », souligne Isabelle Grandin. Qui ajoute que la méthode pédagogique promue par Wall Street English, reposant sur l’écoute et la pratique, est « ludique », en tout cas pas du tout scolaire. Autant d’arguments qui doivent inciter les professionnels à faire monter leurs salariés en compétences, pour mieux accueillir demain les touristes qui viendront en Bourgogne toujours plus nombreux en provenance du monde entier.
Isn’t it ?
8, allée André-Bourland à Dijon – 03 80 30 17 77
7, place de la Banque à Chalon-sur-Saône – 09 71 00 12 34
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