Rendez-vous sous les halles de Dijon (ouvertes les mardis, jeudis, vendredis et samedis matin) avec deux enseignes qui portent haut les couleurs d’un marché vivant de qualité.
Depuis 1982, Marc et Dominique Schaferlee font partie de la grande famille des halles de Dijon. À leur poissonnerie La Marée, ils abordent leur métier en ambassadeurs de la mer.
Voilà 40 ans qu’ils ont lancé leurs filets sous les halles de Dijon. Les jours de marché, impossible de passer à côté de La Marée sans être impressionné par la présentation soignée de leurs étals. En place d’honneur depuis 1982, Marc et Dominique Schaferlee cochent toutes les qualités requises des bons commerçants : savoir-faire, gentillesse, rapidité et franc-parler… Une équipe qui incarne parfaitement l’esprit joyeux et bienveillant de nos marchés. « Nous gardons toujours le même état d’esprit en essayant de conseiller au mieux les clients afin de sublimer le produit. »
L’atout majeur de La Marée, c’est qu’elle est partenaire du groupement de pêcheurs de la Côtinière, sur l’île d’Oléron. Chaque matin de marché, les poissons et autres crustacés proviennent directement de la criée. Adeptes d’une pêche durable pratiquée sur de petits bateaux, fervents partisans du circuit-court, Marc et Dominique font leur choix sans intermédiaire, ce qui permet de garder un œil constant sur la qualité de la marchandise : « En faisant ce métier, on se sent comme des ambassadeurs de la mer. Être en contact direct avec les artisans pêcheurs, ça change le rapport au produit. » À la Marée, c’est zéro élevage et 100 % sauvage – parole de poissonnier. Ils suivent la saisonnalité et proposent ainsi le meilleur de la mer. « Notre savoir-faire tient en trois mots : qualité, fraîcheur et traçabilité. »
Avec ses 11 mètres d’étal et plus de 200 références de viandes et charcuteries, la boucherie Alviset est un incontournable des halles. Serge Alviset et son équipe y perpétuent la tradition avec bon goût.
Incarnant la troisième génération de bouchers-charcutiers, Serge Alviset, apprenti dans l’entreprise paternelle qu’il a reprise en 2008, perpétue une certaine tradition. Celle de l’amour du bon morceau de viande de qualité. « Notre manière de travailler est restée la même. Nous achetons les bêtes sur pied, nous fabriquons tout dans notre laboratoire et 80 % de nos charcuteries sont faites maison. » Pour trouver les meilleurs morceaux, Serge se déplace directement chez les éleveurs du coin avec qui il a lié des relations de confiance : viandes charolaises, agneaux de Saulx-le-Duc, volailles fermières des Landes, porcs fermiers en label et veaux élevés sous la mère, tout respire la qualité dans cette boucherie qui emploie huit personnes. Côté charcuterie, le jambon persillé reste la grande spécialité de la maison – avec une recette secrète transmise de génération en génération, qui ravit les nombreux habitués. Bien implanté dans son terroir, il n’hésite pourtant pas non plus à faire découvrir d’autres cultures : viande de Galice d’Espagne, Black Angus d’Irlande, bœuf de Kobe…
Dans l’air du temps et conscient des nouveaux modes de consommation, le boucher dit vouloir « privilégier la qualité tout au long de l’année à la quantité. » Il propose aussi un service de commandes en ligne et de livraison via le site Ollca. Quand tradition et modernité font la paire.
boucheriealviset.ollca.com
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