Depuis 1840, la moutarde Reine de Dijon a su s’ancrer dans son territoire. Le condiment indissociable de Dijon sera présent dans la future Cité internationale de la gastronomie et du vin, une fierté pour l’entreprise.
Avec des graines de moutarde exclusivement françaises et même originaires de Bourgogne- Franche-Comté depuis 2015, Reine de Dijon fait le choix du local. « Nous voulons revenir à l’essentiel de la recette, à la qualité du produit. Nous avons supprimé les conservateurs et le sulfite pour arriver à une liste réduite d’ingrédients », précise Noëlle Muller, responsable marketing de Reine de Dijon. Sous sa marque, avec 17 recettes goûteuses, ou sous des marques distributeurs, avec près de 90 produits différents dans sa gamme, l’entreprise de Fleurey-sur-Ouche porte haut et loin les couleurs de la région mais aussi de Dijon, ville à laquelle se rattache la moutarde. « Nous avons aussi bien des recettes à l’ancienne ou au cassis que des choses plus insolites comme la moutarde mojito ou tandoori. En parallèle, nous avons aussi développé une gamme de moutarde bio. »
Une forte implication locale
Commercialisée principalement en Bourgogne-Franche-Comté, la marque Reine de Dijon vient d’obtenir son référencement sur le site BienManger.com, une plateforme de e-commerce qui met l’accent sur les produits français de qualité. Pour s’inscrire dans la durée depuis sa création en 1840, Reine de Dijon a su se repenser et évoluer avec un relooking complet de son packaging. Elle a également grandi, passant de 20 salariés en 1994 à 165 collaborateurs désormais. Véritable acteur économique local, l’entreprise participe pleinement à faire vivre la filière de la moutarde. Luc Vandermaesen, directeur général de Reine de Dijon, occupe actuellement la présidence de l’association Moutarde de Bourgogne tandis que l’entreprise se repose sur le travail de 200 agriculteurs du territoire qui produisent le fameux condiment. Au-delà de la graine, la société s’attache à se fournir au plus près de son usine. Ainsi les étiquettes sont faites dans le Jura, les capsules en Saône-et-Loire, les bocaux arrivent d’Auvergne… pour un produit quasi exclusivement made in France.
« Qui dit gastronomie dit Dijon et donc dit moutarde ! », sourit Noëlle Muller. La responsable marketing est à l’origine du développement de la nouvelle gamme. Fer de lance d’une génération plus concernée par les enjeux environnementaux et sanitaires, elle a développé des moutardes sans colorant ni conservateur, en valorisant le travail des agriculteurs qui cultivent cette graine de moutarde régionale.
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