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Alban Lenoir, fils à maman

  • janvier 22, 2019
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Longtemps plus connu sur la toile qu’auprès du grand public pour ses rôles décalés (Hero Corp, Lazy Company, Kaamelott), Alban Lenoir a pris une autre dimension. À 38 ans, le Dijonnais récolte les fruits d’un état d’esprit bien à lui : modeste et à la cool, l’acteur veut durer dans un métier qu’il aime par-dessus tout. Toujours en pensant à sa maman. Rencontre.

Alban en noir et blanc. © Martin Lagardère

Par Thomas Barbier
Photos : Arnaud Juherian, sauf mention contraire

“Je suis devenu parisien par défaut, pour accomplir mes rêves de cinéma. Mais si j’avais le choix, c’est à Dijon que je vivrais, c’est ici chez moi ! » Quand on le branche sur sa « dijonnitude » en guise de préambule, il enchaîne avec sincérité, sans se forcer. Dans le bar d’un bel hôtel parisien, quartier Bastille, Alban Lenoir se prête au jeu. Fidèle à lui-même : belle gueule, barbe fournie, simplicité, humilité.
Femmes en Bourgogne l’a coincé au bon moment : début décembre, l’acteur vient d’enchainer trois tournages et passe la majeure partie de son temps en Bretagne pour les besoins d’une série Netflix. C’est son seul jour « off » et il vient de faire l’aller-retour pour passer du temps auprès de sa compagne, l’actrice Anne Serra (en autres égérie de la marque Old Spice outre-Atlantique, dont on vous conseille les pubs complètement barrées), avec qui il vient d’avoir un enfant.

Maman nous adore !

Malgré cet emploi du temps millimétré, Alban a tenu à nous consacrer du temps. « Je sais qu’on dit que je refuse beaucoup d’interviews. Ce n’est pas un exercice dans lequel je suis très à l’aise. Mais pour vous, c’est pas pareil… vous êtes de ma région, et ma mère et ses copines vous adorent ! » Toujours écouter sa maman, Alban !
On aurait pourtant compris un refus. Le Dijonnais court partout, pour son plus grand bonheur. Il apparait déjà dans trois sorties en 2019, dont L’intervention de Fred Grivois, en salles le 30 janvier. Un film basé sur la véritable prise d’otage de Djibouti en 1976, événement fondateur du GIGN. Ce “drame” prometteur, tourné il y a un an et demi au Maroc, symbolise le tournant que vient de prendre sa carrière. Alban y tient le premier rôle masculin. Celui qui se dit toujours surpris qu’on fasse appel à lui pour un film – vieux réflexe sans doute – s’en excuserait presque : « C’est nouveau et à la fois un peu fou pour moi que les réalisateurs et les producteurs bâtissent des films de plusieurs millions d’euros sur mon nom. »

Van Damme et Jim Carrey

Malgré un train dans deux heures pour enchaîner avec trois semaines de tournage non stop, le garçon a l’air apaisé. « Je profite de ce qui m’arrive actuellement, parce que ça n’a pas toujours été facile », commente-t-il pudiquement. Il est loin le temps où ce gamin amoureux de cinéma découvre Van Damme dans Bloodsport. Il se rêve alors acteur dans des films d’action et se met aux sports de combat. Ado gentil, populaire et aussi pitre que son autre idole de l’époque, Jim Carrey, il avoue volontiers « en avoir un peu fait voir à (ses) professeurs ». Le jeune Alban ne trouve pas vraiment sa place dans le système scolaire, c’est peu de le dire. Il entame sans trop y croire un cursus par alternance comme vendeur. Le gamin est malin et a de la suite dans les idées : il parvient à se faire embaucher, comme un certain Tarantino à son époque, dans un vidéoclub. C’est même le plus important de Dijon dans les années 90, La Petite Maison, boulevard de la Trémouille.
« Je me suis régalé grâce au boss, Éric. J’ai pu voir autant de films que je voulais », se marre encore Alban l’intrépide, convaincu qu’il doit passer de l’autre côté de l’écran coîute que coûte. « Je disais à qui voulait l’entendre que je deviendrai acteur ! J’ai poussé les portes du Cercle laïque et on a commencé à faire nos premiers spectacles. Ça a été super formateur. »

Trois jours aux Arcades… puis Paris

Il s’éclate sur les planches, mais moins entre les murs du CFA La Noue qui lui montre la porte de sortie. « Je me suis retrouvé dans un autre CFA à Beaune… la cata ! Ils m’ont viré aussi. » Un dernier passage au lycée des Arcades pendant le temps record… de trois jours et ce fils unique, élevé par sa maman, se retrouve à la croisée des chemins. « Ma mère était un peu désespérée, mais elle a toujours été à mon écoute et m’a laissé tenter ma chance à Paris. » Le grand saut à même pas 18 ans. De cette montée à la capitale, Alban retient surtout le jour où il croise sur les Champs-Elysées son pote du collège Marcelle-Pardé de Dijon, Simon Astier :
« Qu’est-ce tu fais là gros ?
– Je veux devenir acteur
– Ah oui ? Moi aussi… 
»
Tout est parti de là, « on ne s’est jamais lâchés depuis ». Alban ne cache pas son admiration pour son ami : « Il a un tel talent d’écriture, un univers bien à lui, fait d’humour décalé et très fin. Quand on a la chance de jouer sur ses mots, on n’a plus du tout envie de faire des grosses comédies biens lourdes (sourires). »
Ils montent ensemble en 2004 le spectacle Entre deux, d’abord joué à la Fontaine-d’Ouche puis dans un petit théâtre de Lyon. « En passant sur le tournage de Kaamelott, la mythique série d’Alexandre Astier, Bruno Solo et un boss de M6 apprennent que le petit frère, Simon, joue en duo avec moi. » Ils viennent les voir, sont intéressés par le ton décalé des deux hommes et leur proposent dans la foulée la série Off Prime avec Virginie Effira. Un souvenir en demi-teinte. « On nous avait dit qu’on aurait carte blanche dans l’écriture pour cette série qui se voulait “vitrioler” l’univers de la télé… Mais on a découvert les réalités des grosses productions et, au final, le rendu était bien trop aseptisé. Avec le recul, je me dis que j’ai eu de la chance que la série ne fonctionne pas trop. Ça m’a évité de me retrouver enfermé dans ce rôle de benêt, sympathique mais benêt quand même. »

Peu enclin aux courbettes des soirées mondaines, Alban décide alors de choisir ses rôles de façon très méticuleuse. « Bon, il fallait bien manger, j’ai fait pas mal d’apparitions alimentaires », admet l’intéressé, qui décroche à 27 ans le rôle de Ferghus, un des guerriers de Lancelot, dans la série Kaamelott. « Ce rôle m’a permis d’exister auprès du petit monde du cinéma. » Il retrouve d’ailleurs la famille Astier dans Hero Corp, réalisée et écrite par Simon. Il y joue dès 2008 Force Mustang, super-héros chevelu et barbu, doté du pouvoir de télékinésie et homme le plus fort du monde. « Une série devenue mythique par toute une génération d’ados qui sont devenus de jeunes adultes. »


Brice de Nice 3 avec Jean Dujardin, « une crème, un mec adorable et accessible », Gueule d’Ange avec Marion Cotillard, « déstabilisante de naturel ». Le Dijonnais a tourné avec deux comédiens oscarisés et s’est lancé un petit défi perso : « Parvenir à tourner avec les trois comédiens français oscarisés encore vivants, et ce en moins de trois ans. Il me manque donc Juliette Binoche. C’est mon défi pour l’année qui vient ! »  Autre envie du comédien, retrouver Simon Astier pour, qui sait, « une comédie fine, élégante et un peu barrée comme lui seul saurait le faire. Je me dis que l’espace temps est le bon ! » On vote pour.


Le cinéma arrive petit à petit : après des scènes explosives dans Taken, on le retrouve dans Les Gamins, avec Alain Chabat. Il y incarne Romain, un jeune homme grand amateur de femmes mûres, et surtout héros de la scène culte (et masturbatoire) de la salle de bain. Une gentille comédie très réussie, succès au box-office, avec 1,6 million d’entrées en 2013. Les rôles s’enchaînent alors : Goal of the dead, Antigang avec Jean Reno, la série Lazy Company… avant le film qui va marquer sa jeune carrière. Alban Lenoir y incarne un skinhead sur le chemin de la rédemption : Un Français. Il est la véritable révélation de ce film victime de polémiques vu la nature brûlante du sujet. « Un film tourné à l’envers pour que je puisse perdre du poids et de la barbe au fur et à mesure du tournage, pour finir au dernier jour, la crâne rasé et avec 15 kilos de moins. Ce fut dur mais finalement précieux car ça m’a mis dans un état de nerf qui a, je crois, servi ma prestation. »

«  Je pourrais tout accepter, mettre de l’argent de côté au risque d’être trop vu, de lasser très vite et de faire l’étoile filante. »

Ce rôle, Alban le considère comme une des chances de sa vie. Il donne du crédit à son état d’esprit et ses choix, jugés trop scrupuleux par certains, alors que des rôles grands publics avec des cachets à plus de 100 000 euros lui était proposés. « C’est sûr qu’il faut faire bouillir la marmite, mais rien ne peut justifier de tourner dans des comédies lourdingues. J’ai fait ce métier pour être comédien, pour faire du cinéma. C’est aussi pour ça que je refuse la plupart des émissions, quitte à rendre fou mon attaché de presse. À être trop vu à la télé, comment veux-tu que le spectateur ne mette pas une demi-heure à oublier le personnage public pour enfin sentir le rôle incarné ? Il faut bien comprendre que quand tu reçois un scénario, 9 fois sur 10, il a été refusé par d’autres acteurs. Bien sûr, je pourrais tout accepter, mettre de l’argent de côté… au risque d’être trop vu, de lasser très vite et de faire l’étoile filante. » Ça, c’est dit !

« C’est sûr qu’il faut faire bouillir la marmite, mais rien ne peut justifier de tourner dans des comédies lourdingues.»


À 38 ans, Alban Lenoir savoure cette stratégie et s’émancipe de l’image du beau gosse musclé faits pour les comédies. Un film d’action, en mai prochain, « ce qui n’est pas évident actuellement à monter en France », lui fera la part belle. « Depuis le temps que j’attendais ça ! C’est la récompense de ne pas avoir accepté n’importe quoi et au final de pouvoir tourner dans un film comme Gueule d’ange avec Marion Cotillard. » Le film lui fera monter les marches de Cannes en mai 2018 au côté de la diva. Inoubliable, non ? « Je n’ai pas un tempérament très showbiz, très réseau. Ce fut un peu particulier à vivre, mais ça a enfin rassuré ma mère sur mon avenir, alors ça valait le coup. » Alban, fils à maman.


Femmes en Bourgogne ne doute de rien. La rédaction avait proposé à Alban un shooting mode. Éclats de rires : « L’idée m’amusait mais comme vous pouvez le voir, j’ai dû prendre 10 kilos pour ce rôle de flic un peu dépressif que je tourne actuellement pour une série Netflix. En plus, ils ont rasé une partie de mes cheveux pour paraitre plus âgé… Bref, je ne me sens pas super affuté et assez beau gosse pour jouer au mannequin (sourires). » Il n’est quand même pas si mal, non ?

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