Diversité FM débarque bientôt sur les ondes bourguignonnes. La Dijonnaise Laure Mattioli y animera une émission phare, dont Femmes en Bourgogne se fait partenaire naturelle : Femmes d’action. Miss Bourgogne 2000, nouvelle dans l’exercice et au taquet, nous en dit plus aux côtés du directeur de la station, Cédric Tarteret. 103.9 on air !
Comment est née Diversité FM ?
Cédric Tarteret – Par le biais de mon association Dans ta Face Promotion, qui a déjà collaboré avec de nombreux médias, j’ai monté un projet de radio pour reprendre l’ancienne fréquence de Coloriage FM. Après la constitution d’un gros dossier, soutenu par bon nombre de politiques et d’artistes, le CSA a attribué cette fréquence qui émettra depuis Montbard et Dijon, là où sont situés nos studios. Nous couvrirons la Bourgogne et une partie de la Champagne ainsi qu’un morceau de l’autoroute A6, ce qui n’est pas négligeable.
Que pourra-t-on y écouter ?
C.T – Rock, pop, électro… Mais on ne s’interdit pas de passer des chansons d’auteurs avec des textes engagés. Ce sera très éclectique. C’est avant tout une radio de tolérance et d’ouverture.
Et la place des femmes, dans tout ça ?
C.T – Nous nous sommes entourés de professionnels compétents. Une trentaine de collaborateurs en tout, dont la plupart sont des femmes. Le but est aussi de former des novices pour devenir à terme un média qui accueille des services civiques et forme des jeunes. En tout cas, je peux dire que nous travaillons avec des femmes de qualité.
Laure Mattioli en fait partie…
C.T – Bien sûr. Cela fait un an et demi que nous travaillons ensemble avec Dans Ta Face Promotion. On s’entend bien. Elle vient plutôt de la télé, mais est très curieuse de toucher à tout dans l’audiovisuel. C’est une jeune femme cultivée, pleine de fraîcheur, qui s’entend bien avec tous les publics… Toutes les planètes étaient alignées pour ce recrutement.
En quoi consistera Femmes d’action ?
C.T – Chaque mardi, de 18h à 19h, une Bourguignonne sera à l’honneur et nous racontera son parcours.
Laure Mattioli – On ne s’interdit rien, et on a déjà établi une short-list conséquente allant des politiques ou chefs d’entreprise aux femmes plus confidentielles mais qui ont beaucoup de choses à dire. Les profils de chacune seront de toute façon très inspirants.
Par exemple, notre Marine Lorphelin nationale ?
L.M – Pourquoi pas ! Elle est dans nos petits papiers…
Et d’autres ?
L.M – Être une femme d’action en 2017 regroupe tellement de choses… Cela peut être une femme au foyer ; une femme qui occupe un poste à responsabilités… Il y a tellement à découvrir chez ces femmes qui mènent une vie active. Certaines sont de vraies forces de la nature.
Dans le coin, ce n’est pas ce qu’il manque…
L.M – Oui ! Et nous avons tout prévu pour que le format soit dynamique. L’heure d’émission sera essentiellement sous la forme d’une discussion, avec un travail de recherche préalable. Il ne faut pas que ce soit redondant. Nous serons là pour parler de leur métier mais pas seulement. Le but est aussi de faire tomber les masques, notamment à travers des séquences plus intimes.
Redoutez-vous de tomber sur des invitées à la communication cadenassée ?
L.M – Pas du tout ! De toute façon, l’émission se veut bienveillante et récréative.
C’est un bon format pour faire ses armes, ça…
L.M – Je suis vraiment ravie de tenter cette expérience, d’autant que je vais avoir des libertés. Puis, une heure d’émission, c’est assez conséquent.
Maman, membre du comité Miss France, animatrice, et à la radio… Vous êtes aussi une femme d’action !
L.M – C’est sûr qu’il faut trouver le temps de tout faire. Mais je suis toujours confiante quand je m’engage dans quelque chose. J’attends beaucoup de ce genre de challenges. Si je le trouve intéressant, je fonce !