Au cœur de la Haute Côte-d’Or, voilà un club de handball à la belle vitalité. Des effectifs en hausse, et une réussite sportive portée notamment par les deux équipes féminines. Voyage au cœur de l’ASA Montbard-Venarey-les-Laumes…
Par Michel Giraud
Photo : Christophe Remondière
Éric Kerhoas savoure. Il est le chargé de communication de l’AS Auxois Montbard- Venarey-les-Laumes, une entente sportive qui fête cette année son trentième anniversaire et qui peut se targuer d’une belle vitalité : « Nous sommes actuellement 170 licenciés. En deux ans, nous avons enregistré une croissance de 20 % de nos effectifs. C’est une belle récompense pour tous les bénévoles et les partenaires du club ». Un bilan flatteur que l’on doit sans doute aux équipes féminines du club. Car si l’ASA Montbard-Venarey est mixte, ce sont bien les filles qui, l’an dernier, ont brillé, avec une double accession en Pré-nationale, et surtout en Nationale 2 pour l’équipe principale. Camille Cosson savoure, elle aussi. Elle est la capitaine de cette attachante équipe de copines. Elle qui a tout connu en plus de 15 années au plus haut niveau : l’élite professionnelle, les titres de champions de France de D2 aussi, notamment à Nantes. La Rochelaise est arrivée dans le nord de la Côte-d’Or par hasard, « pour suivre [son] copain muté au club de Semur-en-Auxois ». Elle a trouvé à l’ASA l’endroit idéal pour continuer de pratiquer,et parfois elle peine à réaliser le parcours du club : « Terminer championnes régionales de Nationale 3, c’est fabuleux pour un petit club de Haute Côte-d’Or ! D’autant que la seconde équipe filles est elle aussi montée. C’est la récompense pour les dirigeants, les bénévoles, les partenaires. Cette montée pourrait paraître anodine dans un club doté de gros moyens financiers. Mais pour nous, pour toute la famille de l’ASA, c’est quelque chose de magique. Je suis fière de ce qu’on a réussi à faire avec nos moyens. C’est difficile de faire venir des joueuses dans un club ici. Nous n’avons pas les mêmes contraintes en milieu rural qu’en ville. On n’est pas les meilleures sur le papier, mais depuis trois ans, c’est notre état d’esprit qui porte, qui fédère, c’est cette âme qui a attiré des Beaunoises, des étudiantes dijonnaises qui viennent le week- end, qui s’investissent. Nous sommes portées par l’ambiance, et par le travail remarquable de notre coach Bruno Jcquenet. »
Une fierté pour le territoire
Ce succès des filles rejaillit sur tout le club. Les jeunes regardent de plus près le handball, certains n’hésitent pas à s’y essayer, les habitants du Montbardois et de la plaine des Laumes se prennent aussi au jeu et viennent assister aux matchs. « L’engouement, la curiosité, sourit Camille. Les gens ont envie de participer à leur manière à l’aventure. Bien sûr cette année, c’est plus dur, en Nationale 2 le niveau est plus élevé, il a fallu intégrer de nouvelles joueuses, mais on s’accroche, on travaille. Surtout on se plie en quatre pour nos jeunes. Chacune à notre manière, on participe à faire monter le club en puissance. Avec quatre de mes coéquipières, on s’occupe de l’école de handball, on entraîne les plus jeunes catégories. »
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