La Jazz, citadine star de Honda, fait son grand retour dans une version 100 % hybride. une approche écoresponsable qui n’est pas pour déplaire à Marion Lonjaret, qui vient de créer à Dijon le concept Les Nomades.
Malin et vertueux. C’est le verdict de Marion Lonjaret après sa jolie balade au volant de la nouvelle Honda. Pas de rapport, à première vue, me direz-vous, entre les deux belles. Et pourtant, un bon sens bienvenu en ces périodes un peu troubles les réunit. Notre essayeuse d’un jour lance en effet ce printemps, près de la place du Théâtre à Dijon, un concept inédit en Bourgogne. « Au gré de mes voyages, j’ai pris conscience des réalités de la pollution. » Notamment celle provoquée par… les vêtements. « Le textile est la deuxième industrie la moins vertueuse au monde. La fabrication d’un simple jean demande un nombre incalculable de litres d’eau. Puis ce pantalon fait le tour de la Terre avant d’arriver sur nos étals. Cela n’a aucun sens. » Cette prise de conscience a amené Marion à créer Les Nomades, un concept basé sur l’échange de vêtements. « L’idée est que les femmes trient leurs vêtements avant de les amener en boutique. Le tout en respectant une charte qui permet de s’assurer qu’ils soient tendance, de saison, propres et en parfait état. Vous pourrez effectuer jusqu’à dix dix échanges. Le tout associé à des forfaits au tarif très léger, journaliers, mensuels ou trimestriels, sans abonnement et sans engagement. » Le concept se développe à travers le monde avec déjà sept adresses en France, auxquelles s’ajoute celle de Dijon. Malin et vertueux, donc.
Sa forte sensibilité écologique ne pouvait laisser Marion Lonjaret insensible aux qualités de la Honda Jazz hybride. « La première chose qui m’a bluffée, c’est la place à l’intérieur pour une voiture dite urbaine. » En effet, avec son format adapté à nos centres-villes, la Jazz présente un habitacle géant eu égard à son gabarit (4,04 mètres), offrant nettement plus d’espace aux passagers arrière que ses concurrentes. Tout semble avoir été pensé pour que l’on se sente à l’aise à bord. Bien pensée, avec des matériaux qui évoquent des gammes supérieures, la planche de bord regorge de rangements. Marion Lonjaret a particulièrement apprécié la « banquette magique » : les assises se relèvent à la verticale d’une main, histoire de profiter de toute la hauteur intérieure. De quoi aussi agrandir le coffre (220 décimètres cubes sous tablette) et disposer d’un plancher plat : grâce à la banquette qui s’efface vers le bas, la contenance affiche un impressionnant 990 décimètres cubes en configuration deux places. Malin, non ?
« C’est la première fois que je roule dans un véhicule hybride. Quel silence et, surtout, quelle souplesse ! C’est tellement apaisant notamment en ville. » La Jazz est capable de rouler selon plusieurs modes de conduite. À basse vitesse ou à l’arrêt, elle optimise l’électrique, tant que la batterie est pleine. Pour recharger celle-ci, la voiture récupère l’énergie au freinage et en décélération, sans prise extérieure. « Un souci de moins pour qui habite en ville et n’a pas de garage ou n’a pas accès à une prise. » En accélération, l’électrique et l’essence fonctionnent de pair pour offrir des performances assez étonnantes. Enfin, même si la batterie n’est pas chargée, le bloc thermique prend le relais. Malin et vertueux on vous dit.
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