BNP Paribas et la Caisse d’épargne Bourgogne-Franche-Comté renforcent leur action en faveur de l’entrepreneuriat féminin en rejoignant le plan d’action régional pour l’entrepreneuriat des femmes (PAREF), destiné à inciter les femmes à créer et reprendre une entreprise et à les accompagner dans leur parcours.
Jeudi 17 mars, BNP Paris et la Caisse d’épargne Bourgogne-Franche-Comté ont signé leur entrée dans le plan d’action régional pour l’entrepreneuriat des femmes (PAREF), signé en mai 2021 par l’État, Bpifrance et la région Bourgogne-Franche-Comté. « L’inclusion, la diversité et la proximité sont des valeurs portées par notre entreprise au quotidien, explique Fabien Chauve, membre du directoire de la Caisse d’épargne Bourgogne-Franche-Comté en charge du pôle ressources et communication. S’engager au sein du PAREF était une évidence. » « Agir pour toujours faire progresser l’égalité femmes-hommes est une priorité pour nous, ajoute Ludivine Cambe, directrice Côte-d’Or de BNP Paribas. Cet engagement aux côtés des femmes entrepreneuses répond à notre volonté d’aller plus loin. »
« On ne compte que 30 % de femmes parmi les créateurs d’entreprise, et elles sont principalement concentrées dans les services à la personne, la santé…, au détriment de l’industrie ou du numérique », explique Laurence Guillet, directrice régionale aux droits des femmes et à l’égalité (DRDFE). Dans ce contexte, l’objectif du PAREF est de rassembler, sur l’ensemble du territoire bourguignon-franc-comtois, l’écosystème de la création-reprise d’entreprise, de sensibiliser les financeurs à l’entrepreneuriat féminin et d’accompagner les femmes dans leur parcours, de la genèse du projet jusqu’à sa mise en œuvre concrète. La Bourgogne-Franche-Comté est l’une des premières régions à s’engager dans cette démarche collective.
Quatre entrepreneuses pour exemple
Quatre entrepreneuses de la région, accompagnées par BNP Paribas ou par la Caisse d’épargne Bourgogne-Franche-Comté, ont témoigné à l’occasion de l’engagement de ces banques dans le PAREF. « On nous a demandé si nos maris avaient investi dans la société ! », dénonce Stéphanie Bourgeois, coprésidente de la start-up bisontine Holy Owly (application pour l’apprentissage de l’anglais). Pour Lucie Gras, présidente de la Mutualité française bourguignonne – Services de soins et d’accompagnement mutualistes (SSAM), des questions indiscrètes sont toujours posées aux femmes : « On nous questionne souvent sur les enfants, ce n’est pas le genre de chose que l’on demande à un homme par exemple ». Malgré les obstacles rencontrés, ces créatrices apportent la preuve que les femmes ont tout autant leur place dans l’entrepreneuriat que les hommes. « Je dirais à toutes femmes de foncer, on est dans un pays fabuleux pour entreprendre », conseille Stéphanie Bourgeois. Delphine Jeauneau, fondatrice du restaurant dijonnais Les Délices Bleus qui emploie des personnes atteintes d’autisme, en est convaincue : « Il faut savoir s’écouter, se faire confiance et ne pas se mettre de limites, c’est le plus important. Toutes les femmes peuvent y arriver ! »
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