Virginie Bocca est la première facialiste diplomée de l’Académie des Facialistes installée à Dijon. Grâce à ses massages et à ses gestes précis, elle vient défier les traces du temps sur les visages.
Elle a réalisé une de ces reconversions étonnantes qui, pourtant, avec un peu de recul, coulent de source. Virginie Bocca a dédié la première partie de sa vie à l’entreprise, en tant que directrice d’un grand groupe industriel. Un travail avec de grandes responsabilités : plus de 250 personnes à manager, cinq sites et une filiale aux États-Unis. “Cela a duré plus de 10 ans. C’était une vie sans vraiment d’attache, allant d’avion en avion pour développer cette entreprise française à l’international.” Mais déjà, à cette époque, c’est dans l’humain et le rapport à l’autre qu’elle donne du sens à son métier. Puis vient une rencontre avec un Dijonnais, une naissance, des confinements successifs, qui amènent Virginie Bocca à repenser totalement sa situation personnelle et professionnelle. Une envie de se poser, de se redécouvrir et d’apprendre de nouvelles choses. La cadre dirigeante s’initie alors à la méditation, la réflexologie, au yoga, et même au yoga du visage… Nouvelles découvertes, nouveaux challenges… Elle décide d’intégrer, en octobre 2021, l’Académie des Facialistes, à Paris. En complément d’une formation d’esthéticienne, elle apprend à redonner son éclat naturel à un visage. Un teint plus lumineux, un grain de peau affiné et des ridules estompées.
“Chaque visage est unique”
Déjà très populaire aux États-Unis où la culture du “self care” est bien implantée, le métier de facialiste est en pleine ascension en France. Installée rue des Saunières, Virginie est la première diplomée de cette école à s’installer à Dijon. Lors de ses séances, elle commence d’abord par un petit questionnaire pour faire le point sur d’éventuelles pathologies. Un moyen aussi d’évaluer le type de soin à privilégier. “Il s’agit d’un échange à deux, d’une relation de confiance qui doit s’installer, car les séances se font vraiment au cas par cas. Chaque visage est unique, donc les massages sont vraiment réalisés sur-mesure.” La facialiste propose une grande gamme de soins : le kobi-do, une technique ancestrale japonaise autrefois réservée aux impératrices et aux geishas ; le Gua Sha pour l’éclat du teint ; le stretching facial pour prévenir ou estomper les ridules ; le détox facial pour un drainage lymphatique manuel ; des massage intra-oraux qui permettent de travailler de façon très ciblée les sillons nasogéniens et les rides péri-buccales ; des soins personnalisés qui s’adaptent parfaitement à chaque client ; et même des cours d’auto-massage pour continuer à prendre soin de soi chez soi. “Il faut savoir que le visage comprend 57 muscles. La peau est le plus grand de nos organes. En interface avec le monde extérieur, elle doit faire face à toutes sortes d’agressions, tout au long de la journée. C’est pour cela qu’il est important d’en prendre soin avec des gestes précis.” Pour aider ses clients dans leur routine beauté et anti-âge, Virginie Bocca propose à la vente des accessoires de massage et des produits de la marque Epicosm.
“Les effets sont immédiats, dès la première séance, avec l’obtention d’un joli glow.”
Un lifting naturel
Avec l’avènement des visioconférences, mais aussi l’essor des réseaux sociaux, le visage a pris une importance considérable dans nos vies. Face à son propre reflet, difficile parfois de ne pas perdre la face. “Tous les jours, nous utilisons quelque chose de complètement “magique” : les filtres ! Car avec eux, nous sommes juste parfaits. Le problème, c’est que quand nous nous retrouvons devant notre miroir, la différence peut créer un mal-être et une perte de confiance en soi. Pendant la période post-Covid, on a constaté une explosion des interventions chirurgicales esthétiques, notamment chez les plus jeunes”. Faire appel à un facialiste est une bonne alternative pour ceux qui ne souhaiteraient pas sauter le pas des cabinets esthétiques, mais aussi comme un complément pour ses adeptes. “Que ce soit en préventif, à l’âge de 25 ans, ou en correctif, après 40 ans, je rends son éclat naturel à un visage. Les effets sont immédiats, dès la première séance, avec l’obtention d’un joli glow. On le voit tout particulièrement au niveau du relâchement et de l’éclat de la peau. Mais en réalité, l’objectif est de travailler sur le long terme et d’apprendre l’auto-massage afin de reproduire les gestes chez soi. Cela doit faire partie d’une routine quotidienne et devenir aussi naturel qu’un brossage de dents.”
Virginie Bocca
15, rue des Saunières à Dijon
06 73 66 93 79 – www.virginiebocca_facialiste.com