Le soleil ne brille pas tous les jours à Dijon, c’est le moins que l’on puisse dire, mais quand il brille, autant en profiter… et s’en servir. C’est toute l’ambition de la centrale photovoltaïque inaugurée en novembre dernier au nord de la ville. Vue du ciel, cette infrastructure de 16 hectares est spectaculaire. Mais elle est quasiment invisible depuis la route de Langres ou celle d’Is-sur-Tille qui bordent le site, un ancien centre d’enfouissement de déchets fermé en 2018. À deux pas du terminus du tramway à Valmy, la centrale est un champ de panneaux photovoltaïques qui produiront chaque année l’équivalent en besoins électriques de quelque 8 000 habitants. Le projet revêt une forte dimension écologique, avec un aménagement respectueux de l’environnement, mais aussi citoyenne, puisqu’une campagne de financement local a permis de lever 200 000 euros pour financer l’investissement.
« Tout comme l’hydraulique, l’éolien et le nucléaire, le solaire permet de lutter contre le réchauffement climatique en substituant les énergies fossiles émettrices de CO2 au profit d’une électricité bas carbone », souligne Bruno Benasson, directeur exécutif du groupe EDF en charge du pôle énergies renouvelables et P-DG d’EDF Renouvelables. La centrale dijonnaise est donc une opération vitrine pour le groupe, qui ambitionne de venir l’un des principaux acteurs de l’énergie solaire en France avec 30 % de parts de marché d’ici à 2035. Une vitrine aussi pour Dijon métropole, qui se positionne plus que jamais comme une référence écologique en Europe à travers plusieurs autres projets – réseau de chaleur, production d’hydrogène pour les mobilités ou encore quartiers à énergie positive.
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